Et voilà, la première semaine aux urgences s’est écoulé ! 5 jours en 12h00 sur les 7 de la semaine… Un problème ?
Alors cette première semaine ?
Intense. Replongez dans le soin, se rappeler les protocoles, refaire des calculs de doses, replonger dans la pharmaco et j’en passe… Les premiers jours, oui j’ai eu mal aux pieds. Il est vrai qu’avant j’étais plutôt planqué derrière un bureau. La fatigue le soir refait son apparition, j’avais oublié ce que c’était de se mettre au lit et de dormir tout de suite… De la bonne fatigue !
Après avoir fait la connaissance des nouveaux collègues, c’est certainement l’organisation du service qui est le cadeau empoisonné. Après tout, jongler entre les différentes zones du service, avec les horaires de chacun, des internes, de l’afflux des patients, on peut avoir un mal de tête à la fin de la journée. Drôle d’impression de repasser d’un FF cadre à celui d’infirmier avec plus aucun « pouvoir » hiérarchique et je me suis même surpris les deux premiers jours à me rappeler mes études d’infirmier. J’avais l’impression de redevenir un étudiant à qui on explique tout, à qui on apprend… Amusant et dérangeant. Et oui, on m’a posé 3 fois la question si j’étais étudiant et 2 fois si j’étais nouveau diplômé. A croire qu’on a plus l’habitude des mutations et qu’infirmier reste toute sa vie au même endroit.
Mais bon dieu, être au plus près d’un patient, refaire des soins tout en partageant sa souffrance qu’il vous confie, travailler avec l’adrénaline pour vous permettre d’aller plus vite, qu’est-ce que cela m’avait manqué…
Je ne regrette pas d’avoir changé d’hôpital, de service, de collègues… Je ne regrette pas d’être répartis dans les soins, je ne regrette pas d’être de nouveau en contact avec eux…
Par contre, je n’ai déjà plus de blouses.